A
lire dans la revue d'octobre
2001 :
Le
sommaire
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: revue d'avril 1999
de Jacques Seray
"La revue a vingt ans"
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Dix-sept
marcheurs ont suivi Alain Lammers dans ce brevet parisien.
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Ce 18
mars, Charles et Françoise accueillent les participants. François
Générelli, membre du centre sportif Léo-Lagrange,
porte de Charenton, a permis aux marcheurs de se regrouper dans une salle.
Pascal Cotten vient nous saluer. La journée sannonce pluvieuse.
Seulement 17 marcheurs suivront Alain Lammers, responsable du brevet.
Raymond Vasseur et Nadine arrivent en courant. La pluie frappe fort. Capes,
K-way enveloppent ces piétons animés. Louisa se «
gèle ».
Le bois de Vincennes souffre toujours des stigmates de Noël 99. Les
allées sont dégagées. La montagne des singes clignote
dun voyant rouge. La station Mir rejoint latmosphère
pour une mort annoncée. Visiblement, tout le monde sen fou.
La marche, selon la définition retenue, regroupe lensemble
des personnes multicolores, bien décidé à parcourir
50 km à pied
Un petit tour et nous voilà place de la Bastille. Il est 9 h 30.
LOpéra-Bastille propose Don Carlo de Verdi. Laffiche
sagite doucement. La pluie vient de cesser. La chaussée luit.
10 ° C, les marcheurs entrent dans le café le plus proche.
Une odeur de Javel se dégage. Le cafetier déconseille lentrée
des toilettes. Pourtant, certains se risquent
avec succès.
Gérard Picot montre ses beaux mollets en attente dexploit
sur le 200 km marche organisé en Allemagne.
Alain réunit sa troupe ; retour par le bois de Vincennes. Une foule
sportive sagite en tout sens. Ça court après quoi
? Puis direction Nogent-sur-Marne où la pose de mi-parcours sorganise.
Nous entrons dans le marché couvert suivant notre capitaine. A
peine arrivé, le capitaine a disparu. Il est grand, le diable,
et tout orangé. Alors, derrière les jambons, les fromages
? Nenni. Il reviendra à 13 heures, le souffle court. « Le
service rapide fut long », dit-il. Pour ce brevet,
Attus, Jeannette, Claude le Douanier, Franky dAnvers ont fait le
déplacement. Cette balade touristique les intéresse vivement.
Le pavillon Baltard sauvé des démolisseurs par Roland Naugesseur
rappelle une architecture où le fer donnait la noblesse aux ouvrages.
Brusquement, Alain oblique et nous voilà dans une allée
magnifique de lIle de Beauté où les pommiers de Chine
en fleur agrémentent les belles villas aux façades maçonnées
à litalienne. Une villa cossue a apposé plusieurs
vitraux de style moderne pour transmettre la lumière.
La Marne est haute, fière, jaunâtre. Elle fuit à toute
allure grossir la Seine, sa voisine qui, sous Alma bien tranquille, un
zouave se mouille les pieds. Alain connaît tous les coins et ruelles
du parcours. Nous voici réunis sur un promontoire à Champigny,
au parc du Plateau. Le ciel dégagé nous laisse admirer la
tour Eiffel, la Défense, les Invalides, le Sacré-Cur
et autres monuments plus discrets. Saint-Maur-des-Fossés, balades
familiales. Le temps est calme, ensoleillé. Une giboulée
parfois. Une mémé agile se balade en trottinette. Chiens,
enfants, vélos serpentent sur les trottoirs. Gémissements,
aboiements, grincements
Laudacieux marcheur file à
bon rythme.
Un ami marcheur a le genou fatigué. Lhomme est vaillant.
Il rejoint le groupe place du 8-Mai à Joinville. Les balayeuses
nettoient le marché. Silence, aujourdhui on vote. Alain jette
un il. Tout le groupe repart vers le Bois de Vincennes par le lac
de Gravelle. Daumesnil, les barques se déplacent calmement. Je
ne reconnais point nos futurs kayakistes aux avant-bras musclés
et aux gestes énergiques. Ici, causettes, mots doux. Le printemps
chaleureux.
La marche se termine. A bientôt pour dautres aventures. Merci
à Alain Lammers pour ce parcours touristique de qualité.
Rendez-vous en juin pour le 75.
Jacques
REMANDE.
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