A
lire dans la revue d'octobre
2001 :
Le
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: revue d'avril 1999
de Jacques Seray
"La revue a vingt ans"
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Ça
y est, nos amis de la M.A.C. de Bourges, présidée par Robert
Rovelon, ont ajouté une corde à leur arc. En effet, Jannick
Duquenet sest investie pour organiser le samedi 12 mai une soirée
piscine où 30 participants ont eu la possibilité de
réaliser
la gamme des distances existantes dans cette discipline. Elle nous en
relate la mise en place et la réalisation dans les pages suivantes.
Je tiens à remercier très vivement Jannick et les dirigeants
de la M.A.C. qui ont, encore une fois, su démontrer quavec
un peu de bonne volonté, tout était possible. Ce qui est
encore plus positif, cest que les dirigeants du comité du
Cher de natation soient devenus partenaire de cette organisation, cela,
je pense, peut laisser augurer une suite très prometteuse pour
nos brevets natation dans cette région.
Toujours le 12 mai, il y avait le 300 de Longperrier où une quarantaine
de cyclos, parmi lesquels Dominique Lamouller, Président fédéral,
étaient présents. Ce brevet, mis sur pied par nos organisateurs
de cette partie du nord de la Seine-et-Marne, Charly et Monique Hérubel,
fut un modèle du genre. Le parcours était très touristique
avec un profil assez roulant le matin, ce ne fut, en revanche, pas tout
à fait pareil laprès-midi car les bosses étaient
bien présentes avec une dénivelée totale de 2.700
mètres, ce qui na pas empêché le peloton de
rester constamment groupé. Côté restauration et arrêt,
ce fut à la satisfaction de tous, parfait.
Les 23 et 24 février, notre ami Paul Martens, en organisant un
75 km marche, tirait sa révérence pour les grandes distances.
Je nai malheureusement pu y assister, étant retenu par une
réunion de famille. Je le regrette car jai beaucoup damitié
pour Paul, de plus et daprès ce qui a été porté
à ma connaissance, ce fut une jolie réunion, les participants
en garderont certainement un excellent souvenir. Pour ma part, ce que
je peux souhaiter, cest que Paul continue à nous fréquenter
lors de nos 25 où sa participation est toujours très appréciée.
Le 28 avril, jai participé, rue Jean-Marie-Jégo, à
une réunion des confréries où javais été
invité par le président fédéral. Cette réunion
des confréries a été riche en échanges. Ce
qui en ressort, cest que nous sommes le patrimoine de nos fédérations,
car à travers la particularité de chacune et leur spécificité
interne, les confréries contribuent à la promotion et à
la défense de notre activité et véhiculent, au sein
et en dehors de nos fédérations, les principes fondamentaux
de notre pratique. Elles sont, de manière sérieuse et originale,
les représentantes dune pratique clairement identifiée,
et de ce fait, complémentaires des groupements associatifs. Il
en découle quune place mensuelle sera laissée dans
la revue « Cyclotourisme » et, afin de favoriser cela, un
délégué aux confréries sera désigné.
Il aura pour rôle, entre autre, de coordonner le tout pour quil
ny ait pas de différence en tenant compte que toutes les
confréries sont égales.
Nos sociétaires licenciés à la FFCT sont au nombre
de 67 (61 en 2000), ce qui me réconforte en partie, mais je pense
que si nous nous mobilisions tous, nous pourrions retrouver un nombre
de licenciés plus en rapport avec notre notoriété.
Un autre point positif, 73 % des 67 sont abonnés à la revue
Cyclotourisme (la moyenne nationale est de 17 %), ce qui démontrerait
que nos cyclos sont intéressés par la vie de notre fédération.
Dans la revue davril, je vous annonçais que pour fêter
le centenaire de la loi du 1er juillet 1901, nous organiserions un brevet
de 200 km vélo avec un départ au gymnase des Droits-de-lHomme,
à Guyancourt, cela ne sera malheureusement pas possible car du
fait de problèmes de logistique dans cette commune, nous sommes
contraints dannuler cette manifestation, cela est bien dommage et
je le regrette.
Nos amicales sont fréquentées par une vingtaine de sociétaires
qui sont pour ainsi dire toujours les mêmes, je pense que nous aurions
tous à gagner que ce chiffre soit plus important, cela nous permettrait
en recueillant des avis différents, dorienter peut-être
nos décisions dans dautres directions, ce qui ne pourrait
que nous faire progresser. Donc, que les absents deviennent présents,
car il est beaucoup plus important de faire progresser ce qui reste que
de gémir sur ce qui est perdu !
Dans les lignes de cette revue, nous faisons appel à candidatures.
Là aussi, en vous présentant à lélection
au comité directeur, vous pouvez apporter dautres idées,
alors nhésitez pas à nous rejoindre, nous avons besoin
de toutes les bonnes volontés.
Pour finir, il y a un sujet dont je voudrais vous entretenir : «
notre sécurité ». Il ne se passe pas une semaine ou
au plus une quinzaine sans que lun dentre nous perde, à
cause de chauffards (alcoolémie, excès de vitesse, téléphone
ou autres occupations
) la « vie ». Cela ne peut plus
durer, nous devons réagir vivement en nous mobilisant pour faire
en sorte que les services publics prennent des mesures pour que cela cesse.
Pour les chauffards, il ne faut plus que cela se termine par des peines
qui permettent la récidive quelque temps après laccident
comme à Fyé dans la Sarthe, récidive alors que libéré
après avoir purgé une peine réduite du fait des remises
en usage, il reconduisait sans permis. Il faut des peines dissuasives
et non comme dans les Deux-Sèvres où, pour un accident ayant
fait cinq victimes, le conducteur en état dalcoolémie
ne se voyait infliger quune suspension de trois mois de son permis
de conduire, pour ne citer que ces deux cas.
Il nous faut donc redoubler de prudence lorsque nous sortons seuls et
tout mettre en uvre pour protéger les participants lorsque
nous organisons. En effet, notre pratique fait que nous nous déplaçons
en ce qui concerne la marche et le vélo en groupe compact sur notre
terrain de sport quest la route, et que cet espace, nous le partageons
avec les véhicules à moteur qui progressent à des
vitesses différentes de la nôtre. Pour éviter le pire,
il faut nous protéger en signalant, à l'avant et à
l'arrière des pelotons, par des voitures équipées
de gyrophares, notre présence aux autres usagers de la route. De
plus, pour les épreuves se déroulant la nuit, il ne faut
plus laisser prendre le départ aux participants qui ne sont pas
équipés de chasuble ou baudrier et dun éclairage
électrique, car même si lon est protégé
par des véhicules, la nature ayant ses droits à certains
moments, nous pouvons être isolés du reste du peloton. Pour
les cyclos, prenez la décision dexiger le port du casque.
Il en va, en cas de chute, de la sécurité de vos amis venus
vous rendre visite.
Notre site, au 26 mai, était à 1.831 consultations, ce qui
fait une moyenne de 31 visites par semaine, ce qui est tout à fait
remarquable et démontre que cet outil était nécessaire
pour notre mouvement. Ses deux gardiens, Bruno Gicquel et Patrice Cottin,
pour leur investissement, ne peuvent que recevoir toute notre reconnaissance.
Un autre sociétaire se débat aussi avec bonheur dans la
tâche quil sest assignée, il sagit de Jacques
Gaubert. Grâce à son engagement, nous avons six nouvelles
publicités dans ce numéro de juillet et je puis vous assurer
que cela me réconforte car nous ne devrions, cela ajouté
au travail de Patrice Cottin dans la conception de la revue, pas être
loin déquilibrer le budget de notre publication.
Pour finir, quelques mots sur notre Paris-Brest-Paris. Au moment où
vous lirez cette revue, la session de juillet sera sur le point dêtre
effectuée avec un peloton denviron 150 cyclos ; pour celle
daoût, à ce jour, ils sont moins nombreux mais il reste
encore du temps et il nous faut être optimistes.
Voilà, il ne me reste plus quà souhaiter de bonnes
vacances à tous ceux qui vont les prendre, et pour les autres,
bon courage.
Noubliez pas de nous envoyer quelques récits accompagnés
de photos, Patrice les attend pour la prochaine revue.
Charles
BOUCHARD.
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