Réflexions pour une pratique
du vélo de route en montagne...


(suite des numéros précédents :
octobre, janvier et avril)
   

A lire dans la revue d'octobre 2001 :
Le sommaire

Archives : revue d'avril 1999
de Jacques Seray
"La revue a vingt ans"



Dolomites : le passo di Sella, 2.213 m, un haut-lieu du Giro di Italia
et de Trieste-Thonon.

Patrick Vion et Daniel Janan se donnent chaque année un objectif majeur, celui de parcourir ensemble l’une des grandes randonnées permanentes alpines : celles mises au point par Georges Rossini (Thonon-Antibes préalpine, Trieste-Thonon-Antibes alpine, Venise-Thonon préalpine), puis plus récemment la nouvelle diagonale d’altitude élaborée par Gérard Lautier (Wien-Genève-Mâcon). Les aléas quotidiens de cette dernière vous ont été relatés lors des trois précédents numéros de la revue des Audax.
Un rapide total montre que l’expérience accumulée s’établit à quelques 7.000 kilomètres parcourus, 120.000 mètres d’élévation, 550 heures de route (dont seulement une petite trentaine sous les intempéries !) et plus de 250 cols répertoriés franchis.
En voici les conclusions toutes provisoires car, pour eux, d’autres projets se profilent déjà à l’horizon...

Ces propos ne valent que pour la pratique du vélo de route en montagne. Il est probable que nous aurions une approche différente s’il s’agissait de parcourir un terrain de jeux moins accidenté (en plaine...), ou de « cycler » selon un mode plus collectif (un brevet Audax par exemple...).
D’autres randonneurs de montagne s’organisent, s’équipent différemment, voire de manière radicalement opposée et s’en trouvent eux aussi parfaitement bien : on voudra donc bien considérer ces quelques réflexions seulement comme un simple témoignage car nous ne prétendons pas détenir la vérité.

Première option : l’autonomie
matérielle...

« Le randonneur, tel que je le conçois, n’a pas de voiture suiveuse, aimant la part de risques qu’il s’impose. Il cherche seul, éventuellement, le dépannage, mais ne veut pas que le “dépanneur” soit là, au garde à vous en quelque sorte, prêt à intervenir... » (Pierre Kraemer, in « Mon tour de France randonneur »).
Entre nous deux, ce choix de la non-assistance a fait d’emblée l’unanimité. L’aventure, les imprévus sont les principaux moteurs de nos projets. Notre regretté Gaulois parlait de « risques » (cf. citation ci-dessus), nous préférons dire « aventures », ou « mésaventures », car l’engagement physique n’est pas tel. Nous ne sommes pas en train de gravir la face nord du Cervin !
Pour avoir le sentiment, très relatif d’ailleurs, d’être libres, nous tentons de nous ménager un niveau suffisant d’incertitude. Ces imprévus (d’itinéraire, de relief, d’hôtellerie, de météo, de pépins matériels...) sont le piment de ce jeu excitant. C’est ce qui demeurera le plus durablement dans les mémoires, qui en constituera l’essentiel des souvenirs, agréables ou moins agréables. Un stade encore plus abouti serait probablement le voyage itinérant : il faudra que nous y songions.
Mais l’incertitude qui se transforme en contrainte, provoquée par exemple par un véhicule d’assistance qui n’est pas au rendez-vous convenu, de cela nous ne voulons pas. En randonnée permanente, nous refusons une logique de voyage organisé.
Cette notion d’autonomie doit toutefois être relativisée. Il y a une graduation dans l’autonomie. Celle, matérielle, dont nous nous accommodons, n’est pas complète, loin s’en faut. De ce point de vue, peu de randonneurs semblent « parfaits », convoyant avec eux leur maison, la cuisine et le garde-manger rempli. Une seule fois, il nous a été donné d’échanger avec un couple, de très cordiaux cyclocampeurs d’Albertville (73). Ils effectuaient en vélos solos, sur un mois, le triangle Thonon-Trieste-Venise-Thonon : costauds dans leurs têtes et dans leurs corps !


Seconde option : simplicité,
commodité, légèreté...

« Fugit irreparabile tempus » [Le temps fuit irréparable] (Virgile, Géorgiques, 284).
Nous avons très souvent rencontré des randonneurs lourdement chargés, lesquels, renseignements pris, hébergent comme nous à l’hôtel. Nous sommes perplexes quand au contenu des bagages transportés : Que peuvent-ils bien emporter d’aussi indispensable ?
L’expérience nous confirme dans notre idée initiale que « le poids c’est l’ennemi ! ». Ceci est vrai dans la plupart des activités utilisant la motricité humaine. Sans tomber dans l’excès (encore que la première année je coupais mon manche de brosse à dents !), il n’est pas question pour nous de hisser du superflu. « Le poids en trop c’est du temps en moins. » Grimper les cols à 6 km/h au lieu de 10 à cause d’une charge trop conséquente crée à la longue un handicap. Au fil des jours, c’est du bonus en moins pour faire la photo, pour admirer le panorama, déguster les spaghettis à la bolognaise, arriver en sécurité à l’étape avant l’orage, et peut-être faire la sieste !


Troisième option : A deux et sur
la même corde... solidaires !

Sur la route, nous roulons en toutes circonstances (plat, montée, descente, face au vent) comme une sorte d’Audax à l’envers. « Le plus faible des deux » (et c’est toujours le même !) est devant. Ceci le conduit certes à assurer tout le temps l’allure (à son train). En contrepartie, il ne subit jamais les à-coups bien involontaires de l’autre et l’usure psychologique qui irait avec.
Cette attitude suppose de la part du second un renoncement, une patience de tout les instants.
Pour l’avoir mal vécu à une autre époque, il n’y a rien de plus usant, au physique et au psychique, qu’un perpétuel « tirage de bourre » involontaire dans les cols. Une forme insidieuse de compétition s’installe genre « le lièvre et la tortue ». Il y a ceux qui, rapides (les lièvres), s’en vont, puis attendent au sommet transis de froid. Ils repartent dès que les autres (les tortues) arrivent, sans leur consentir la nécessaire récupération : « Bon ! On y va ? » Les seconds courent sans arrêt après les premiers (sans jamais les rattraper) et « tapent dans le rouge... ». La tortue ne sort pas souvent gagnante à ce jeu, faisant mentir La Fontaine. Ce qui peut s’accepter pour une sortie à la journée, n’est pas tolérable sur la durée : c’est à dégoûter les tempéraments les plus inoxydables.
Donc, contre vents et marées (encore que la marée n’ai pas grand chose à voir dans cette affaire), nous restons ensemble, comme liés par une corde invisible. Tu t’arrêtes ? Je m’arrête. Tu ralentis ? je ralentis.
C’est une tactique évidemment plus difficile à mettre en œuvre lorsque le nombre de protagonistes augmente : deux équipiers paraît l’optimum pour partager des événements sans trop de conflits. En terrain difficile, à partir de trois équipiers, tout se complique : pour trouver des chambres libres, pour rester groupés, pour choisir une option, pour demeurer solidaires quand c’est « galère »... On nous a déjà sollicités pour faire équipe à trois. Prudemment, ignorants si sur la durée le nouveau jouerait le jeu de l’allure collective basée sur le train normal du moins « costaud », nous avons jusqu’à présent poliment décliné les offres.


Commentaires en vrac concernant
les randonnées alpines, préalpines,
et autres diagonales de montagne

Les parcours mis au point dans les années 80 par Georges Rossini (originaire d’Udine en Italie) ont été proposés aux randonneurs vers 1984. Labellisés par la FFCT (ça fait des points au challenge de France pour l’UAF au même titre que les BCN-BPF), ils sont devenus une véritable institution. Une forte aura les précède, si bien que la désaffection dont souffrent pas mal de randonnées permanentes proliférantes, ne les concerne pas.
Le Thonon-Trieste, c’est l’autoroute, probablement en raison de ces cols mythiques, de son côté « grandiose ». Il demeure le plus parcouru avec près de 2.000 homologations en juin 1999.
Le Thonon-Venise est moins plébiscité avec 600 homologations environ. Il nous est pourtant apparu physiquement nettement plus exigeant. Les cols sont plus courts mais plus raides, se succédant constamment, donc la récupération est difficile. Les descentes sont peu « productives » et les revêtements des chaussées secondaires empruntées de mauvaise qualité, voire dégradés. Georges Rossini partage ce point de vue.
Les deux épreuves françaises (Thonon-Antibes alpine et préalpine) sont plus courtes, moins exigeantes, les pentes moins ardues. Elles sont également moins fréquentées par les cyclos.
A titre indicatif, nous avions obtenu en juin 1999 les 161e et 162e homologations pour le total des quatre.
J’ai déjà souligné l’intérêt que représente Wien-Genève, « la petite nouvelle qui monte en régime et deviendra grande » (une vingtaine d’homologations en 2000 : autant que depuis sa création en 1996).
Georges Rossini, lors de notre dernier passage à Thonon, nous a signalé deux faits assez exceptionnels : celui d’un Anglais ayant réalisé « dans la foulée » les quatre grands raids, les deux brevets randonneurs du Chablais, la randonnée des cols corses. Un second exploit est celui d’un camarade unijambiste qui a fait les quatre grands raids.
Georges Rossini prépare actuellement une nouvelle randonnée permanente, plus courte (1.000 km), mais avec 26.000 mètres d’élévation et 144 cols : Rimini-Vintimille. Traversant les Apennins depuis la côte adriatique jusqu’à la Méditerranée (clin d’œil : joli prolongement pour un Paris-Nice Audax !), il devrait être opérationnel au cours de cette année 2001.


Quelques détails de notre organisation

Pour la période nous avons choisi à chaque fois fin juin. Nous ne le regrettons pas. Les jours sont les plus longs. Il y a peu de vacanciers. L’hôtellerie est peu chargée. Début septembre pourrait être l’alternative, mais les jours y sont nettement plus courts.
La sécurité : Le trafic dans les fonds des vallées pose un problème allant en s’accentuant... Peu de solutions pour l’avenir... Peut-être recourir à court terme à la protection de l’écarteur de danger préconisé par la sécurité routière française ? A moyen terme, la généralisation des pistes et bandes cyclables est probablement « la » solution.
Nous ne portons pas le casque en montagne : trop chaud. Mais ceci mériterait d’être réfléchi, joint à un fond de casque jetable en papier, au moins pour les descentes.
En Italie, en Autriche, en Suisse, on relève beaucoup de tunnels et autres paravalanches. La plupart sont éclairés. Ils peuvent atteindre 4.000 m de longueur, parfois en montée à 5 ou 6 % ! C’est particulièrement angoissant, vacarme en prime. On pourrait conseiller un petit feu rouge de sécurité, très léger, à piles. Si les tunnels sont en panne d’éclairage, ce qui ne nous est pas arrivé mais à d’autres randonneurs si, alors là c’est la « galère », car « passer » à pied est encore plus dangereux !
La préparation physique : Il nous semble judicieux d’être avant tout accoutumés aux pourcentages forts, qui sont légions hors de France. Il faut être conscient que 10 % c’est commun, 13 % très courant, 15 % et plus pas si rare que ça ! L’Autriche c’est le summum. Nous disposons sur le vélo d’un indicateur de pente à bulle, lequel, bien réglé, s’avère un juge de paix implacable. Il permet un peu de doser son effort. Il relativise aussi certaines annonces un peu délirantes (la montée de 4 km au refuge Auronzo sous les trois cimes de Lavaredo ne dépasse pas localement 18 %, alors que le passo San Pellegrino, le Lavazé, la Presolana, le San Michele, le mur de Sormano, la plupart des cols autrichiens, etc. flirtent sur plusieurs hectomètres voire kilomètres avec ce même 18 %. Cette accoutumance psychologique et biologique aux pentes fortes nous paraît plus déterminante que de parler de kilométrage préalable, encore que l’un ne va en général pas sans l’autre. A titre indicatif, nous partions à chaque fois avec respectivement 4.500 et 7.000 km depuis janvier, sachant que nous roulons toute l’année sans interruption, et dès que possible en pays à relief, avec pratique du mountain-bike en complément.
Planifier la randonnée : pour donner un ordre d’idée à ceux qui voudraient s’aligner aux départs et planifier leurs parcours : sur les alpines, nous avons parcouru en moyenne 140 km par jour à 13,7 km/h de moyenne, arrêts de route compris. Même résultat sur la préalpine française.
Par contre, à conditions météo identiques, Venise-Thonon et Wien-Genève n’ont « produit » en moyenne que 130 km par jour à 12,5 km/h de moyenne, ce qui semble confirmer l’hypothèse d’une difficulté globale plus importante (« mais entre-temps, nous avons vieilli », me chuchote Patrick !).
Planifier « optimiste » en utilisant le délai maximum proposé (100 km par jour chez Rossini, 60 km par jour chez Lautier) est une erreur de notre point de vue car on se prive d’une marge de manœuvre fort utile en cas d’intempéries, d’avatars physiques ou matériels. Une journée de repos à mi-parcours peut aussi être la bienvenue.
A l’avenir, nous partirons sur une base de 120 km par jour, dès 8 h 30 le matin, avec arrêt à 18 h 30 le soir, soit 10 heures de route à 12 km/h de moyenne, toujours arrêts de route compris. Si certaines journées sont plus productives, tant mieux... si certains jours le sont moins, tant pis ! Il faudrait intégrer la raideur des pentes, la dénivelée quotidienne, mais on s’aperçoit que c’est du perfectionnisme utopique qui s’avère à l’usage rarement conforme à la réalité. En résumé, planifier un peu mais pas trop. Retenir qu’en général il y a compensation d’une journée sur l’autre.
Réflexion au passage, et à la limite du hors sujet : l’Audax en montagne, et sans allure libre dans les cols, doit être possible sur de telles bases : on n’est pas sans repère d’ailleurs à cet égard (Galibier, Lyon-Mont-Blanc). Peut-être seulement songer à réduire les groupes en petits pelotons pour réduire l’effet « ressort » ? Clin d’œil : à quand le premier Wien-Genève Audax ? Chiche ?
Le matériel individuel est conçu autour des vêtements modernes en fibres synthétiques, très facilement lavables. Ils sèchent en une nuit d’été, dans une chambre d’hôtel non chauffée. Si nécessaire, ces vêtements finissent au fond du lit et sont secs le lendemain, la chaleur du corps faisant le reste. C’est une technique rustique connue, utilisée en refuge par les randonneurs et les alpinistes.
La bicyclette est une randonneuse dépourvue de garde-boue (30 heures de pluie en 550 heures de route), d’éclairage (pas une seule heure de route nocturne) et de porte-bagages (rien à porter).
Nous soignons la qualité des roues 700 c à pneus de 23 mm (jantes Mavic Open Pro Sup), avec lesquelles toutes les options muletières prévues par Georges Rossini ont été effectuées, y compris la route des crêtes de Sestrières et même un peu plus avec la descente de la Baita Segantini par l’itinéraire nord dans Venise-Thonon.
Bilan matériel à deux : Rien en 1997, un rayon cassé en 1998, une crevaison par fond de jante en 1999, un axe de pédale usé et un rayon cassé en 2000.
On pourrait prévoir un petit garde-boue à l’arrière, il en existe désormais de très légers, en plastique et clipsables (Zéfal), ou discrets et esthétiques en fibre de carbone (Gilles Berthoud). Le fait est que le peu d’intempéries rencontrées (trente heures et encore en cherchant bien) au regard des kilomètres parcourus ne nous incite pas à changer d’avis. Le nettoyage en route (ça nous arrive !), et le transport surtout, s’en trouvent facilités.
Pour voyager, la machine est facilement démontée et rangée dans un carton à vélo 110x70x20 cm (disponible gratis chez n’importe quel vélociste sympa). Ce gros colis (17 kg), équipé d’une sangle de portage, nous accompagne en train-couchettes et en avion. Lors de l’arrivée à pied d’œuvre, il est désossé et prend le chemin de la poubelle.
Les variantes muletières proposées sont toutes praticables (mais nous n’avons pas l’expérience de celle proposée dans Wien-Genève à partir de Peggau), y compris en 700 c, sauf les crêtes de Sestrières qui ne nous sont pas apparues cyclables à 95 % comme nous l’avions lu : sur 60 km de crêtes, nous avons poussé le vélo 30 % du temps, comme de vrais cyclo-muletiers, mais il est vrai que nous les abordions avec « 1.800 km dans les pattes ». Pour pouvoir y rouler en quasi totalité, c’est quand même plutôt le domaine des grosses sections de pneumatiques, à partir de 35 mm (650 B où 26’’).
Boire : Pour se désaltérer, en juin l’eau est partout présente en fontaine, avec un bémol toutefois pour l’Autriche. Ne pas consommer l’eau des rigoles et autres cascades (risque de pollution en amont par le bétail), ni celle des névés (on m’a dit « trop azotée... »). Par souci de légèreté, nous n’avons qu’un seul bidon chacun (750 ml), que nous renouvelons sans cesse à chaque occasion.
Manger : Les bars, trattorias et autres gasthaus permettent de se restaurer partout, en trente minutes, d’un plat de spaghettis, d’un toast (croque-monsieur), d’un panini (sandwich), d’une wurst-frites... et d’une bonne bière pression ! (en Autriche de 25 cl à 1 litre ! ça calme la soif...)
Parler la langue pour mieux communiquer n’est jamais un vrai problème si on fait l’effort de connaître et d’utiliser un vocabulaire de quelques mots simples. C’est gratifiant pour tous de réussir à se comprendre un tant soit peu : en général, l’autochtone apprécie l’effort fait de parler sa langue. Nous ne sommes pas en terrain conquis, seulement de brefs hôtes de passage, de surcroît « ambassadeurs » d’un certain voyage à bicyclette « à la française » (voyageur, propre, discret, courtois, curieux...), qui n’a guère d’équivalent en Europe. A plusieurs reprises en Italie, on nous l’a fait remarqué. De l’autre côté des Alpes, le vélo hors compétition c’est les cyclosportives route et VTT, de masse. Voyager sportivement à vélo n’y est pas courant, sauf en Suisse. Les tamponneurs restent souvent médusés devant les cartes de route que nous leur tendons, ils les conservent, les lisent, les retournent en tout sens, les montrent au voisinage... On se demande parfois s’ils ne vont pas les garder pour les accrocher au mur.
L’argent : Il est bon de se ménager des liquidités en permanence. On ne peut tout miser sur la carte bleue. Celle-ci, au demeurant fort pratique, n’est pas toujours acceptée en Italie. L’arrivée de l’euro en 2002 devrait simplifier la vie des randonneurs européens.
N’hésitez surtout pas à nous contacter pour échanger (1)... Nous sommes très friands de l’expérience d’autrui car les revues qui traitent de la bicyclette sont souvent d’une indigence notoire à propos de la randonnée au long cours : on y trouve parfois quelques récits, rarement des témoignages techniques.

Daniel JANAN
(U.A.F. 1001).

(1) Coordonnées auprès de Patrice Cottin que je remercie au passage pour le travail méritoire effectué à partir de nos textes.