Le 300 de Longperrier
   

A lire dans la revue d'octobre 2001 :
Le sommaire

Archives : revue d'avril 1999
de Jacques Seray
"La revue a vingt ans"



Charly emmène le peloton avec, à sa droite,
le président de la F.F.C.T., Dominique Lamouller.

C’est de chez Charly et Monique Hérubel qu’a lieu le départ du brevet Audax de 300 km, qualificatif pour le Paris-Brest-Paris.
En ce qui nous concerne, nous nous levons à 2 heures du matin pour pouvoir être sur place à 4 heures. Monique distribue les cartons aux participants qui sont tous de bonne humeur et heureux de retrouver les copains. La journée s’annonce très belle d’après la météo et elle le sera, le ciel est très clair.
Après quelques consignes, Charly donne le départ à 5 heures précises. Monique mène la danse pour la première étape, elle connaît bien le parcours. Avec Yvette, nous l’accompagnons. Alain Scellier et Charles sont derrière dans la voiture ouvreuse. Alain, manquant d’entraînement, pédalera plus tard. La camionnette de nos amis allemands conduite par Albert ferme la route et assure la mécanique. François, le gendre de Monique et Charly, assure la sécurité à moto.
Nous prenons un petit déjeuner à Pierrefonds après 53 km. Le soleil pointe alors son nez.
L’étape suivante, qui nous amène à Lassigny, est menée par Charly et le président fédéral, Dominique Lamouller, qui, engagé sur notre Paris-Brest-Paris, nous a fait l’honneur de participer à notre brevet avec son frère Christian. Quant à Alain, il prit le risque de monter sur son vélo. A Lassigny, nous préparons un petit encas avant le repas du midi. En attendant les pédaleurs, il règne une certaine activité dans le patelin, il y a une vente de tissus au kilo et nous voyons régulièrement ressortir de la salle des fêtes les gens avec leur grand sac poubelle plein à ras bord… Le gyrophare clignote, Charles arrive suivi des 31 cyclos multicolores. Les confiseries et boissons sont englouties tels des piranhas affamés. Il y a de nombreux inscrits au Paris-Brest-Paris, des habitués et aussi des nouveaux, telle Eliane Roze pour ne citer qu’elle, qui, un peu inquiète au départ, ne sachant pas du tout ce qu’est la formule Audax, s’apercevra que cette façon de pédaler lui convient parfaitement. Elle terminera d’ailleurs enchantée et ne manquera pas de remercier et féliciter Charly. Entre Mondidier et Moreuil, les cyclos suivent la Brache, petit cours d’eau longeant la route. Quant à nous, nous partons pour préparer la salle à Moreuil où le repas servi par un traiteur est prévu. Nous y retrouvons Edith et Marcel qui sont venus dire bonjour aux amis, leur maison de campagne étant à proximité, ainsi que le père d’Alain et sa compagne. Avec dix minutes d’avance, comme à l’étape précédente, les cyclos arrivent. Ils apprécient la fraîcheur de la salle, dehors le soleil devient ardent mais personne ne se plaint, le mauvais temps ayant été trop présent jusqu’à présent. Le repas terminé, chacun a le temps de se détendre, d’étaler les crèmes solaires sur les épidermes déjà rougis. Les effusions terminées avec les personnes qui étaient venues se joindre à nous, nous reprenons la route vers Montdidier.
Le parcours est magnifique et chacun l’apprécie. Nous nous arrêtons à Montdidier, attendus par M. Joël Moros, adjoint au maire, venu avec son épouse nous accueillir. A cet arrêt, Yvette ne pourra pas s’empêcher d’aller féliciter un cyclo, Jacques pour ne pas le nommer, pour sa façon d’associer les couleurs. Cela le fera bien rire et il lui promet de changer son cuissard. Le groupe de cyclos est sympa, chacun a un mot gentil, une anecdote à raconter. Les Audax allemands qui sont venus à neuf apprécient aussi la convivialité et la bonne humeur de tous. Nous sommes au km 179.

Une petite pause pour
Dominique et Christian Lamouller.

Nous reprenons la route en direction de Ribecourt, notre prochain arrêt. Le parcours est toujours agréable, nous restons avec le peloton devant la voiture de Charles qui se trouve seul depuis qu’Alain est monté sur son engin de torture. Charles, qui ne peut pas rester longtemps sans parler, use de la C.B.
Après l’arrêt sur la place à Ribecourt, nous repartons en direction de l’avant-dernier contrôle « casse-croûte » à Crépy-en-Valois. C’est sur la place de la gare que nous avons déballé tout notre attirail. Les passants regardent avec curiosité ce que nous faisons. Ils comprendront plus tard en voyant les vélos arriver.
C’est maintenant la dernière étape, Crépy-en-Valois-Longperrier. Monique nous y emmène directement afin de préparer le pot de l’amitié, comme il est de tradition, et un bouquet de roses offert aux trois féminines du brevet.
Les cyclistes arrivent certes fatigués mais contents de leur journée et remercient Charly et Monique…
Un bien joli 300.

Françoise BERTHOU.