Les entretiens du Président
   

A lire dans la revue d'octobre 2001 :
Le sommaire

Archives : revue d'avril 1999
de Jacques Seray
"La revue a vingt ans"



Charles avec Albert Bouvet à Saint-Georges-de-Reintembault.

Le 24 novembre à 15 heures, au centre Jean-Dame, rue Léopold-Bellan, 75002 Paris (métro Sentier, parking la Bourse), se tiendra notre assemblée générale. Nous y présenterons, à travers les différents rapports, le bilan des activités, de ce fait vous pourrez juger notre gestion. Nous vous y espérons très nombreux. Par votre présence, vous nous démontrerez l’intérêt que vous portez à la marche de notre association et nous aiderez dans les choix pour sa pérennité.
La vie d’une association comme la nôtre se traduit par l’engagement de tous ses membres. Seul, le comité directeur ne peut rien, c’est pour cela que votre présence à l’assemblée générale est indispensable.
Malgré tout, pour ceux qui ne pourront se déplacer ou se rendre libres ce jour-là, il leur sera possible soit de donner pouvoir à un sociétaire y assistant, soit de voter par correspondance à l’aide de la liasse jointe à cette revue. En effectuant cet acte, vous nous aiderez à la gestion de notre association. Comme les années précédentes, vous pourrez nous poser par écrit – à l’aide de l’imprimé joint – les questions auxquelles vous souhaitez avoir une réponse. Celles-ci devront nous parvenir avant le mercredi 14 pour que nous puissions les analyser lors de notre comité directeur du jeudi 15 et y répondre lors de l’assemblée générale du 24 novembre.
Pendant cette après-midi, vous pourrez consulter et passer commande des photos prises lors des deux sessions de notre Paris-Brest-Paris. Lors de cette assemblée générale, nous remettrons les carnets de route homologués ainsi que les récompenses. A priori, nous devrions projeter la cassette des deux sessions. Nous vous y attendons nombreuses et nombreux.
Ce Paris-Brest-Paris était notre treizième et le premier de ce nouveau siècle et millénaire. Est-ce le chiffre 13 ou toute autre raison, mais ce que je puis dire c’est que nous sommes loin de ce que j’avais espéré quant au nombre de participants et de ce côté-là je suis assez déçu. Il faudra, du côté délégués régionaux, s’engager beaucoup plus pour mobiliser les clubs afin qu’en 2004, le centenaire des brevets Audax soit la fête qu’il mérite d’être. De notre côté, nous étudierons ce que nous devons mettre en place pour que cette mobilisation soit à la hauteur de l’événement.
L’analyse de ce Paris-Brest-Paris sera faite dans le numéro spécial que Jacques Seray – que je remercie dès maintenant –, est en train de nous préparer.
Au sujet des participants, surtout sur la première session, je peux vous assurer que certains sont inconscients pour leur sécurité et aux dangers qu’ils font courir aux autres. Il est sûr que nous demandons aux autres usagers de partager la route, d’avoir le droit de rouler en sécurité, mais pouvons-nous être pris au sérieux en roulant de l’autre côté de la bande médiane en se déplaçant en « troupeau », au lieu d’être par deux comme le code de la route nous y autorise ? Il va de soit que certains et certaines ont, par leur comportement irresponsable, condamné leurs futures participations à nos grand-messes, car lors de ces organisations nous ne voulons pas passer notre temps à réprimander en élevant la voix et de plus, et lors de ces observations, nous faire insulter par les contrevenants.
La vie en groupe tout comme la pratique de l’Audax exige des participants une certaine discipline de groupe qui fait que, lorsque c’est le moment de manger, tout le monde se mette à table et ne choisisse pas ce moment-là pour prendre sa douche, car si tout le monde faisait ce qu’il a envie de faire, il y aurait un tel bazar que nous serions débordés par tout ce qui en découlerait.
Il est vrai que cette indiscipline n’est pas seulement le fait des cyclos participant aux brevets Audax, mais aussi celui de certains pratiquants actuels lors des manifestations de masse, ce qui a malheureusement amené le préfet de la Drôme lors de la Semaine fédérale de Crest à se déplacer pour remettre de l’ordre dans notre façon de nous conduire sur la route. Il est vraiment inadmissible que le comportement de quelques cyclos, peut-être plus nombreux que nous ne sommes prêts à le reconnaître (je suis bien placé, je pense, du fait de l’encadrement des brevets Audax pour pouvoir émettre un jugement sur le comportement de la gent cyclo), viennent jeter le discrédit sur notre pratique et notre mouvement. Voilà ce que tous ces comportements m’amènent à dire. A tous de méditer.
Le jeudi 28 juin, en compagnie de Bernard Déon, je me suis rendu au col du Tourmalet où la Société du Tour de France inaugurait la stèle à la mémoire de Monsieur Jacques Goddet. Lors de son allocution, Monsieur Jean-Marie Leblanc a remercié les personnalités présentes ainsi que l’Union des Audax Français représentée par son président et Bernard Déon. En revanche, aucun mot sur le quotidien « l’Equipe », ce qui semble démontrer que cette stèle est l’œuvre seulement de la Société du Tour de France, et pourtant, sans lui... Avant le repas qui suivait, notre ami Albert Bouvet m’a présenté à Madame Jacques Goddet qui m’a salué en me disant : « Vous savez, il vous aimait beaucoup... » (les Audax). Il va de soit que ces quelques mots me sont allés droit au cœur.
Avant cela, les 23 et 24 juin, c’était notre Bordeaux-Paris organisé par Claude et Danielle Pierre où, en compagnie de Claude Martel, président du CoDep 75, j’assurais la conduite de la voiture pilote. Beau brevet par le temps et l’organisation avec une participation de 96 cyclos, ce qui correspondait à nos prévisions.
Il y a un événement que j’ai manqué et je le regrette vivement, c’est le départ de notre ami Pierre Goas pour sa flèche en direction de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il est vraiment dommage que je n’aie appris ce pèlerinage qu’en lisant, dans la revue de juillet, les articles de Jean-Marie Burton et de Jacques Remande. Toutes mes félicitations à notre pèlerin.
En continuant avec la marche, je tiens à féliciter et remercier les organisateurs du 200 européen qui se déroulait en Allemagne, en la personne de Manfred Weyel ainsi que le président du bureau Audax de ce pays, Eduard Kleber, car je sais par l’ami Baudouin que celui-ci fut magnifique. Très bien conduit, bonne sécurité, des prestations excellentes, tout ce qu’il faut pour que la fête soit réussie.
En rentrant de Bordeaux-Paris, comme je l’ai écrit un peu plus haut, je m’étais rendu au col du Tourmalet. Par conséquent, en rentrant de Paris-Brest-Paris, il me fallait trouver un autre déplacement ! Donc celui-ci étant prévu de longue date, c’est en compagnie de quatorze sociétaires ou amis de l’Audax que nous avons pris le chemin de Saint-Georges-de-Reintembault, dès le samedi 25 août, pour participer à la « Albert Bouvet », notre cinquante millième et ami de notre mouvement. Il faut vous dire que lors de la seconde session de notre Paris-Brest-Paris, Albert Bouvet était venu nous saluer lors de notre arrêt sur l’aller à Ducey, ainsi qu’au retour à Saint-James où il était accompagné de Madame. Albert a tellement trouvé, lors de son intronisation du cinquante millième, notre pratique conviviale, qu’il a exigé de Philippe Daligault, le président de Sports et Loisirs Organisations, que la Albert Bouvet se déroule en peloton avec vitesse contrôlée, ce qui est un honneur pour notre formule.
Que vous dire de cette journée : qu’elle fut magnifique, que nous en rapportons de bien beaux souvenirs plein la tête et que, de l’avis général, nous sommes prêts pour y retourner l’année prochaine. Je ne m’étendrai pas sur les détails, Françoise en a fait un compte rendu que vous pourrez lire un peu plus loin.
En attendant, un grand merci à Albert, Philippe et Madame Bouvet, ainsi qu’à tous les organisateurs et participants.
Maintenant, il me reste à vous rappeler de ne pas oublier votre palmarès Audax pour le challente Boutin. Claude Pierre attend vos feuilles pour effectuer le classement.
Bon courage pour ceux qui reprennent le travail et à bientôt à l’assemblée générale.

Charles BOUCHARD.