Paul Martens, Président
   

A lire dans la revue d'octobre 2001 :
Le sommaire

Archives : revue d'avril 1999
de Jacques Seray
"La revue a vingt ans"




En France, lorsqu'un président est élu, il le reste au-delà de son mandat, même si contraint et forcé, il a dû démissionner, donc « Paul », tu restes pour nous tous un président au grand cœur, que ce soit celui des « Restos », de ta fidélité tant en amitié qu'aux Audax, de ton attirance pour notre pays dont Paris où tu aimes bien revenir.
Le 15 février 2001, tu fêteras ton soixante-quinzième printemps. Nous qui t'aimons, t'estimons et te restons fidèles, nous te souhaitons un très heureux anniversaire.
Le 23 février 2001, pour couronner le tout, tu reprendras ta casquette de pilote, sans oublier le baudrier et tes cartes d'état-major pour conduire un dernier 75 km à Auderghem. Ce brevet, tu l'auras mijoté, concocté depuis des mois pour que rien ne cloche, parcours maintes fois minutieusement reconnu sur le terrain afin qu'aucune erreur ne se produise. L'allure et les repos – « coup de sifflet : dans cinq minutes, le départ ! » – seront rigoureusement respectés afin que tous les participants arrivent dans les délais impartis.
Tu franchiras alors allègrement la grille de l'école d'Auderghem, suivi de près par tout un peloton au grand complet. Tes amis, tes supporters les plus fidèles vous accueilleront toutes et tous par des ovations et des applaudissements largement mérités.
Tampons d'homologation sur les carnets, remise du diplôme conçu et dessiné par tes doigts d'artiste, pourtant ta tâche ne s'arrêtera pas là, car je l'espère, tu leur rediras : « Chers Amis, je vous remercie et au revoir ! » La même émotion qu'à l'Assemblée générale de novembre dernier passera parmi tous ceux qui auront eu la chance d'être présents ce samedi 24 février 2001.
Après le verre de l'amitié, de la réussite et du devoir bien accompli, des poignées de mains et des bises amicales seront échangées, tu pourras alors songer à te reposer.
Un « au revoir » n'étant pas un « adieu », je te dis : « A très bientôt, Paul... »
Bien affectueusement, je t'embrasse.

Colette BLANCHARD,
le 12 février 2001.